LA TERRE : Voyage au coeur de la matière
- Daniel Ethier
- 7 mai
- 2 min de lecture
Tous les éléments possèdent leur partie lumineuse qui s’exprime en JE majuscule. JE SUIS pour l’Éther, JE VEUX pour l’Air, JE CRÉE pour le Feu et JE RESSENS pour l’Eau. Pour la Terre, le J’AI de son essence indique que nous sommes pleinement incarnés et que nous avons toutes les ressources pour bien vivre cette expérience.
La Terre possède le courage, la détermination, la force et l’endurance pour relever le défi que nous avons choisi soit spiritualiser la matière ! Il s’agit ni plus ni moins que de retrouver notre essence divine et de la faire rayonner dans la matière. Tout un défi… qui fait peur !
Comme je l’ai souligné dans un post précédent sur l’élément Éther, nous sommes constitués à plus de 99% de Vide, ce Vide créateur de toute création. Je parle évidemment ici de l’Amour, autre nom pour désigner ce Vide. Et souvenons nous qu’il n’existe véritablement que deux é/motions : l’Amour et la peur !
Pourquoi alors est-il si difficile de contacter la partie la plus importante de notre Être et de la laisser se manifester dans notre quotidien ?
La problématique est que l’incarnation se fait dans un monde de dualité et que la Terre, comme tous les autres éléments, possède ses charges positives et négatives que nous devons éventuellement réconcilier. L’Énergie en mouvement est le courage et la peur cause le ralentissement de ce mouvement. Le courage ne peut être dissocié de la peur car ce n’est qu’en reconnaissant celle-ci et en la surmontant que l’on peut se dire courageux. C’est donc dire que nous avons besoin des 2 charges pour s’actualiser, comme une batterie qui a besoin de ses deux pôles pour être fonctionnelle.
La moindre petite insécurité doit être reconnue et débusquée, la survie doit laisser place à la Vie, la rigidité doit s’assouplir et la paresse, la procrastination, l’immobilisme doivent passer à l’action pour permettre la réalisation de qui nous sommes vraiment.
Pour ce faire, nous devons évidemment être à l’écoute attentive de soi et également accepter de plonger dans nos ombres pour rencontrer nos croyances limitatives, nos traumatismes, nos culpabilités et nos programmations.
Avec cette vigilance émotionnelle, le corps devient un baromètre qui nous indique si l’énergie circule positivement ou non. Le mouvement associé à la Terre est la contraction, alors la moindre crispation d’une partie du corps dans une situation donnée, nous indique un blocage de l’un ou l’autre élément.
C’est à ce moment que nous pouvons le plus facilement intervenir pour défaire ce petit nœud (car justement, il est petit) et remettre l’énergie en circulation. Éventuellement, si le message subtil du corps n’est pas entendu, il va le répéter jusqu’à le crier et nous allons nommer ce cri, mal-a-dit.
Dépendant de nos dominantes énergétiques, ce cri peut se loger dans l’un ou l’autre des solides du corps : les muscles, les os, les tendons et ligaments, les poils, les ongles et les cheveux, la peau, les parois de vaisseaux sanguins, les dents, les poumons et la vessie. Trois zones cibles du corps peuvent également être touchées, surtout pour les dominantes Terre : le cou du Taureau, les intestins de la Vierge et les genoux du Capricorne.
« Si tu écoutes ton corps lorsqu’il chuchote, tu n’auras pas à l’entendre crier »
Proverbe tibétain

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