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  • Photo du rédacteurDaniel Ethier

LE TEMPS ET SA RELATIVITÈ : L'ÉLÉMENT ÉTHER

S'il est un attribut de l'Éther que je pourrais bonifier dans mon livre* c'est sa notion temporelle ! En effet, je n'en ai parlé que par rapport au déséquilibre de la glande thyroïde qui indique une urgence d'exprimer les émotions bloquées.


J'y ai beaucoup réfléchi depuis et je voudrais maintenant replacer cette notion temporelle dans la réalité du quotidien. Pas le temps, Manque de temps, Temps perdu, Temps qui fuit, file ou s'envole, Faute de temps, Courir après le temps, etc. Que d'expressions lui sont consacré et la plupart pour souligner la difficulté à vivre l'instant présent.


La plupart des gens dit conscients, essaient de trouver du temps pour... vivre l'instant présent ! En fait, ils essaient de trouver du temps pour au moins, lire les livres des grands maîtres qui parlent de l'instant présent. Peut-être que ces personnes se disent qu'à la retraite, elles pourront se mettre à pratiquer l'instant présent, sous forme de méditation, de relaxation, d'ateliers de croissance, etc.


En Polarité, l'instant présent correspond à l'élément Éther dont l'essence est Je suis ! et l'émotion/sentiment, la JOIE ! Si nous sommes incapables de vivre l'instant présent, de nous sentir en paix, c'est le signe d'une disharmonie dans l'un ou l'autre des autres éléments. Nous vivons l'insatisfaction et le désir de l'Air, la frustration et la rancune du Feu, l'attachement de l'Eau et/ou les insécurités/peurs de la Terre. Nous nous rappellerons que l'Éther est tributaire du bon équilibre de tous les éléments.


Notre relation au temps est presque toujours en fonction de ce qu'il y a à faire. C'est normal me direz-vous, il y a tant de choses à faire dans une journée et nous manquons de temps pour toutes les faire. Et si cet élément Éther concernait plus l'être que le faire ? Dans mon livre, je parle du prédateur de l'homme qui est le rythme de vie. Ce rythme effréné auquel nous tentons de nous ajuster car nous nous disons que nous n'avons pas le choix pour survivre. Et si c'était le contraire ? Et si nous mourrions à petit feu en essayant de courir après le temps qui nous échappe toujours ?


Je pense très souvent à l'histoire de la grenouille que l'on met dans un chaudron d'eau froide dont nous augmentons la température petit à petit. Confortable dans l'eau qui se réchauffe tranquillement, la grenouille ne cherche pas à en sortir jusqu'au moment où elle meurt ébouillantée. Je crois qu'à notre époque, notre chaudron d'eau à nous les humains, ce sont les technologies.


Les technologies sont perçues comme un avancement pour l'humanité, elles nous permettent de faire tellement plus de choses et tellement plus rapidement. Elles ont aussi leur envers de médaille en ce sens que le temps qu'elles sont sensées nous sauver, elles nous le font perdre de bien des façons. La télévision, l'internet, le cellulaire, tous des outils utiles, mais qui se transforment souvent en abrutissement des masses. J'entends certaines personnes me dire que la télévision et l'internet nous donnent accès à l'information et nous permettent de voyager sur la planète en ne bougeant pas de la maison. C'est vrai et c'est là le bon côté de la médaille, mais cet accès vient aussi avec une sollicitation à laquelle nous avons de plus en plus de difficulté à résister. La publicité qui nous incite à sur-consommer, plein d'émissions intéressantes qui sont sensées nous informer et/ou nous divertir, un Facebook qui nous bouffe le temps que nous n'avons pas et qui nous fait croire que nous communiquons, YouTube et compagnie avec des vidéos de chats tellement mignons, etc. Et que dire du cellulaire, tellement pratique que nous le consultons à toutes les trois minutes, tellement important qu'un couple qui s'attable dans un café passe plus de temps à regarder leurs téléphones qu'à se parler. Cette cyberdépendance est tellement pernicieuse et répandue, qu'elle est maintenant considérée comme une nouvelle maladie à traiter. Dans notre recherche du bonheur nous confondons instant présent et instantanéité !


Outre la paix, la joie et le bonheur qu'il nous procure, l'élément Éther est aussi la capacité à prendre une distance face à ce que l'on vit. Mais de nos jours, il semble que notre vécu soit assez pénible que, comme la grenouille, il soit plus agréable et facile de s'immerger dans le chaudron technologique qui nous le fait oublier.


Comment accéder à cet état réel de paix intérieure plutôt que de se fuir dans cette quête absolue du divertissement, du virtuel et de la pseudo communication qui nous éloigne de nous-même, de notre ressenti, de notre attention aux autres et au monde qui nous entoure ? Comme le disait Anthony De Mello**, philosophe et maître spirituel: « Le monde est empli de souffrance. La racine de la souffrance est l’attachement. Pour déraciner la souffrance, il faut déraciner, abandonner les attachements ».


Tranche de vie


Je regardais ce matin par ma fenêtre et je me suis attardé pendant au moins cinq bonnes minutes à observer 2 écureuils qui se trouvaient dans le cerisier japonais à quelques mètres de moi. L'un deux dégustait à qui mieux mieux les cerises encore toutes attachées à l'arbre en ce temps-ci de l'année. L'autre le suivait et tentait de l'imiter mais ne semblait pas du tout aimer le goût de ce petit fruit dont son compagnon se délectait. Pourtant comme lui, il courait de branches en branches, sentait le fruit, mais sans en prendre une seule bouchée. Je me suis d'abord questionné sur le pourquoi de ce comportement différent chez deux animaux de la même famille. Puis réalisant rapidement que je ne le saurais jamais et que ça n'avait somme toute, aucune importance, je me suis totalement immergé dans l'observation pure.


Histoire banale me direz-vous ? Insignifiante même ? Pourtant pendant mon observation, le temps avait semblé s'arrêter, une certaine paix m'habitait et surtout un sentiment de joie et même de reconnaissance de pouvoir partager cette tranche de vie animalière. J'étais complètement absorbé dans cet instant présent !


* Guérir sa vie avec la Polarité, découvrir le sens caché de nos mal-être, malaises et maladies.

Aux éditions de l'Apothéose

** Redécouvrir la vie, éd. Albin Michel


Publié le 23-11-2016

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