Une demande assez fréquente venant de femmes qui me consultent est d’avoir plus confiance en elles, et ce, peu importe leur statut social. Pourtant, chez la gente masculine, cette demande est rarissime. Qu’est-ce qui justifie cette différence ?
Comme dans bien des domaines concernant l’être humain, la réponse se trouve au niveau énergétique. Il est déjà convenu que le masculin est émissif et le féminin réceptif. En Polarité, le Feu est émissif, énergie masculine et l’Eau est réceptive, énergie féminine.
L’affirmation de soi est une des expressions Feu, et pour s’affirmer réellement, la confiance en soi est nécessaire. Donc un petit garçon de 2-3 ans, moment de maturité de l’énergie Feu, est déjà plus avantagé qu’une petite fille du même âge, car les deux énergies masculines se correspondent.
La petite fille avec son essence féminine est moins apte à recevoir pleinement l’énergie masculine Feu. De plus l’éducation en général fait en sorte qu’il est moins acceptable pour une petite fille d’être hyperactive et/ou d’exprimer sa colère.
L’Eau est une énergie féminine qui atteint sa pleine maturité à la puberté. C’est à ce moment que les rôles s’inversent et que les jeunes filles intègrent mieux cette énergie que les garçons. Ne dit-on pas qu’à cet âge, les filles sont plus matures que les garçons ?
Évidemment, les dominantes Feu, garçons et filles, vont être encore plus fortement influencés par cette énergie. L’affirmation de soi chez certaines dominantes Feu, peut également dégénérer en contrôle sur l’environnement, en abus de pouvoir ou en narcissisme, si l’affirmation est motivée par l’égo, par le petit je.
Il est important de prendre conscience que le manque de confiance en soi n’est pas une question de personnalité, mais bien de programmation énergétique et il en va de même pour tous les éléments. Pour certains, ce sera l’envie de l’Air, la difficulté d’affirmation du Feu, les dépendances de l’Eau et la dévalorisation de la Terre.
Il peut alors être rassurant de comprendre que ces programmes ne sont pas une fatalité, mais bien des défis à relever et que nous avons le pouvoir de les transmuter. Nous cesserons alors de nous en vouloir de ne pas être comme ceci ou comme cela et de rediriger ce Feu contre nous sous forme de culpabilité.
Le Feu est comme un cheval rétif qui demande à être dompté pour produire les résultats escomptés, c’est-à-dire exprimer le JE majuscule qui nous rapproche de l’Amour de l’Éther.

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